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Jean louis Debré conteste l’utilité des réseaux sociaux

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Jean louis Debré  conteste l’utilité des  réseaux sociaux

 

L’inénarrable Jean-Louis Debré qui vient de quitter la présidence du conseil constitutionnel conteste  l’utilité démocratique des réseaux sociaux concernant en particulier le débat en cours sur la loi travail. J.-L. Debré : «Si on commence à gouverner avec les réseaux sociaux, on ne fera rien». De toute évidence Jean-Louis Debré a du mal à vivre avec son temps, sans doute pourquoi on l’a d’ailleurs nommé à la tête du surprenant conseil supérieur des archives là ou il pourra exercer ses compétences archaïques. Certes, la démocratie ne peut se réduire à un lien exclusif et direct avec l’opinion publique pour autant les réseaux sociaux apportent une contribution essentielle à des débats précédemment confisqués par des corps intermédiaires souvent sclérosés. JL Debré conteste aussi les primaires pour les présidentielles prétextant le fait qu’elles sont cadenassées par les partis politiques. Un argument qui n’est pas complètement faux encore faudrait-il préciser que précédemment sauf pour De Gaulle le candidat unique de chaque sensibilité politique était déjà désigné par le parti. Depuis que son mandat a pris fin, à minuit vendredi, Jean-Louis Debré a recouvré la parole. Il était dimanche l’invité de l’émission « BFM politique» avec « le Parisien » – « Aujourd’hui en France » et RMC.  Jean-Louis Debré a passé aussi de longues minutes à dénoncer la « tyrannie de l’instantané », générée par l’impact des réseaux sociaux. Elle fabrique selon lui « des politiques qui réagissent plutôt qu’ils agissent ». «Je n’appartiens plus à ce monde politique-là », a souligné Debré, s’attristant que la politique soit devenue « un spectacle ». Il conteste donc le principe des primaires à droite en vue de la présidentielle de 2017. « Il a une confiscation du choix du peuple par des combines des partis politiques. Elles divisent tout le monde », critique-t-il, fustigeant une « logique » qui le choque.  Face à Caroline De Haas, militante de gauche à l’origine de la pétition « Loi Travail : non, merci ! », lancée contre le projet de réforme de Myriam El Khomri, Debré s’est offusqué : « La légitimité ne se fonde pas sur le nombre mais sur une élection. Si on commence à gouverner avec les réseaux sociaux, on ne fera rien. Que ceux qui sont contre la loi commencent par la lire ! » Ou quand les pétitionnaires sont considérés par Jean-Louis Debré comme d’incurables ignorants ! Curieux de la part d’un responsable dont l’intelligence ne caractérise pas la personnalité ! 


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